Le laser apporte un confort de vie, peut être associé ou venir en relais de médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires.
Quand faire du laser ?
Les affections musculo-squelettiques, telles que l’arthrose et les tendinites, sont des indications privilégiées du laser.
Le laser présente aussi un intérêt dans la prise en charge d’affections dermatologiques (pyodermites, cals de pression chez le chien, maux de pattes chez le lapin…), de gingivostomatites ou de coryza chez le chat, de rhinite chez le lapin.
Comment se passent les séances ?
Les séances de laser ne nécessitent pas d’anesthésie et durent entre 3 et 15 minutes selon la ou les zones concernées.
La fréquence varie en fonction de la réponse au traitement : une série de 4-5 séances tous les 2-3 jours est réalisée au départ, puis lors de rechute.
Pour l’arthrose, le protocole peut inclure deux séances par semaine en première et deuxième semaines, puis une séance par semaine en semaines 3 et 4, puis toutes les 4 à 6 semaines.
Pour des plaies cutanées, des rhinites ou des gingivites félines, la guérison est généralement obtenue après 4-5 séances espacées de 2 jours.
Principes
La photobiostimulation consiste à apporter de l’énergie aux cellules, afin d’en accroître l’activité. Le laser est un faisceau cohérent de lumière, doté de forte énergie.
- L’action sur l’eau permet une augmentation locale de température cellulaire et donc de la microcirculation sanguine, celle sur l’hémoglobine, une augmentation du métabolisme, celle sur la mélanine favorise la cicatrisation. L’absorption d’énergie par le cytochrome C relance la synthèse de l’adénosine triphosphate (ATP), l’élimination des radicaux libres, le métabolisme du monoxyde d’azote et donc la vasodilatation.
- L’augmentation de la prolifération des fibroblastes et de la détoxification est à l’origine de l’effet cicatrisant.
- L’effet décontracturant provient de la production augmentée d’ATP.
- L’effet anti-inflammatoire est dû à l’augmentation du drainage lymphatique, à la baisse de production des cytokines, ce qui diminue la sensibilisation des terminaisons nerveuses nociceptives. L’apport d’énergie aux cellules remonte leurs seuils de polarité, la propagation de l’influx nerveux s’en trouve diminuée, phénomène également à l’origine de l’effet antalgique.